La séduction homme/femme: une question d’hormones et de phéromones

… Il arrive fortuitement qu’on rencontre une personne attirante sans qu’on sache pourquoi. Elle nous attire et lui trouvant des spécifications qui correspondent à une image enfouie dans notre imagination. Nous ressentons quelques choses de différent qui nous poussent à se rapprocher de lui jusqu’à l’intimité. Cet être nous a certainement envoyé des signaux positifs de ses «phéromones». Ce sont des substances chimiques produites par le corps à travers les organes sexuels, les aisselles, la peau de la tête et la salive. Elles sont propre à chaque individu et caractérisent son empreinte organique.
Dans la relation amoureuse, Les phéromones sont responsables de la force « magnétique » qui nous relie à l’autre. Ces particules non odorantes constituent des messages de séduction qui seront captés par l’autre, et atteignent l’hypothalamus, la glande qui contrôle le comportement sexuel et l’équilibre hormonal en général. C’est là où se mélangent les informations en provenance des organes de l’olfaction et de la vue.
Quant au rôle des phéromones dans l’excitation sexuelle, il appartient encore aux secrets de la nature. Mais, nous savons que ces molécules déterminent la compatibilité sexuelle, et expliquent pourquoi on s’éloigne ou on se rapproche des gens. La chimie des phéromones pourraient expliquer l’attirance mystérieuse lorsqu’un « coup de foudre » surgit.

La belle cuisinière de François Boucher (1703-1770)

La relation entre les phéromones et l’attirance sexuelle intéressent les scientifiques, les chercheurs et les commerçants du sexe. Ils ont travaillé à identifier, isoler et reproduire ces merveilleuses molécules. On a même créer un parfum dopé de phéromones. Mais, l’unanimité ne se fait pas sur leur importance chez l’espèce humaine, alors qu’ils contrôlent les détails de l’instinct sexuel chez les poissons, les animaux et les insectes. Néanmoins, on signale un rôle dans la synchronisation du cycle menstruel des filles dans les internats ou des femmes qui partagent le même lieu de travail.
Deux hormones: l’œstrogène et la testostérone s’associent aux phéromones pour contrôler le désir sexuel. Mais, au stade premier de l’attirance, le cerveau met en action un mélange de trois substances: la phényléthylamine, la noradrénaline et la dopamine.
Quand le déclic amoureux active la phényléthylamine, elle fait libérer la noradrénaline et la dopamine. Et nous connaissons la responsabilité de la dopamine au niveau des émotions merveilleuses associées à l’amour romantique. Ainsi, lorsque la quantité de phényltalamine augmente, le flux de dopamine augmente ce qui affecte positivement nos humeurs. De même, lorsque le système médiateur de la noradrénaline est activé, il transmet les impulsions nerveuses aux autres nerfs assurant le passage des informations du cerveau à de nombreuses régions du corps. C’est ce qui explique l’accélération du rythme cardiaque, la rougeur du visage et la transpiration, c’est -à-dire les manifestations que connait l’amoureux quand il rencontre l’être aimé.
De plus, la présence à côté de soi de l’être aimé déclenche la sécrétion de dopamine ce qui rend l’amoureux heureux et satisfait. D’autres ordres sont aussi donnés pour sécréter la testostérone qui réveille la libido et le désir de posséder l’autre. S’en suit l’installation d’une période d’aveuglement, car on ne cerne plus les défauts de l’autre. La personne aimée devient une source de joie et de bonheur. Elle occupe entièrement l’esprit et sa présence efface les inquiétudes. Une heure passé auprès de lui devient le meilleur espoir de la vie. L’amoureux devient romantique et bavard, il aime raconter les histoires de la personne aimée, lui écrire… C’est pourquoi l’amour a été et restera le plus grand producteur de poésie romantique et un inspirateur d’autres arts à travers l’histoire humaine.