L’Ukraine, la raison devrait primer

Article rédigé le 27 février 2022

La situation actuelle sent le souffre. il faut comprendre où va notre monde après l’invasion de l’Ukraine. On nous dit que la guerre va s’installer dans la durée. Doit-on comprendre que nous allons subir une sorte de Covid-guerre d’une autre nature. Allons-nous riposter par un « quoique qu’il en coûte ». Cette fois, comme dans toute guerre, les ventes d’armes vont progresser. Certains vont faire des profits sans qu’on puisse espérer une distribution juste.

Tout le monde sortira perdant de cette guerre. Nos inquiétudes de citoyens montent d’un cran, car nous assistons aux souffrances de ceux proches des sites militaires et nous pressentons les hausses des prix des denrées alimentaires et de l’énergie. La dynamique de la guerre ne rassure pas Taïwan et d’autres pays du risque d’un effet domino. Seule la raison peut offrir la solution et épargner le monde d’une folie meurtrière.

Parallèlement aux malheurs annoncés, un dialogue de sourds occupera de plus en plus les esprits. Le mot invasion prend un titre de noblesse. Halte à celui qui ne prend pas parti. Et, les propagandes s’installent et brouillent la réalité. Mais moi, je vais appeler à la paix.
L’Europe a connu des guerres dans le passé, mais les nouvelles générations ne mesurent pas, à sa juste valeur, l’importance de la paix. On semble oublier qu’on ne peut pas arrêter une guerre quand on veut. Les pourparlers entre Ukrainiens et Russes peinent à se faire. Le discours de Poutine est tranchant, la réponse occidentale l’est aussi. Certes il faudrait sortir de « la duplicité » de Poutine, car faudrait-il le rappeler qu’à la veille de l’invasion, Macron président de l’Europe, travaillait pour préparer une réunion Biden-Poutine. Le matin, Poutine frappe, envahit. Actuellement, l’occident montre ses dents de sanctions. La question, comment arrêter la frappe et négocier, tarde à s’imposer, alors qu’il faudrait situer en premier ce que veulent les Ukrainiens, et aussi soigner les angoisses des Russes. Ces peuples frères se doivent entente et respect. La Russie dans sa phase hyper nationaliste, se croit menacée et pense que sa survie est en jeu. Les Ukrainiens sont divisés et se déchirent. On a dit que, hors Crimée et les nouvelles républiques, 62% de la population sont pour l’entrée à l’OTAN (selon raiting sociological, mais quand allons-nous les sonder sérieusement).
Le démocrate américain Brzezinski avait dit un jour, selon Hubert Védrine, « c’était complètement absurde de mettre l’Ukraine dans l’OTAN ». L’administration Biden ne semble pas de cet avis. Le candidat à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélanchon propose « de développer l’idée de neutralité de l’Ukraine » et une conférence sur les frontières. Pour Hubert Védrine, sur LCI: « Poutine est largement notre création. Il était demandeur de collaboration ». Condamner le personnage « ne doit pas nous empêcher de comprendre la rationalité de son action » a dit le sage Edgar Morin.
En tant que citoyen idéaliste, je souhaite que les hauts responsables européens oeuvrent pour redéfinir les rapports américano-européen sur des bases nouvelles. Les conditions écologiques de la planète pressent.

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